Patrick
est bordelais et a rencontré Jean-Marie
et Francis lors de ses études à Tournai.
Il y avait une pénurie de musiciens, c’est
pourquoi il est rentré dans le groupe en
1985… jusqu'à aujourd’hui. Il ne rate
jamais une occasion de revenir dans le
Pays des Collines pour faire un gueuleton
chez Jean-Marie...
|


|

"...Ce n’est pas le contexte de l’époque
qui m’a influencé.
Je
suis rentré dans le groupe par intérêt musical.
C’était nouveau pour moi, ça m’intéressait.
C’est devenu de plus en plus important. On se réunissait
pour faire la fête et faire danser. J'aimais
l'originalité du groupe.
J’adorais voir les gens passer un bon moment grâce
à nous.
C’était
toute une ambiance.
Nos textes traduisaient avec humour
et des jeux
de mots la vie quotidienne. Mais je ne les
comprenais pas toujours, mon picard n’est pas
parfait; je
suis l’extraterrestre du groupe ! J'adorais
surtout faire la fête avec mes amis, c'était un
besoin..."

"...
On
ne s'est jamais pris au sérieux, la preuve, nous
n'avons jamais fait de programmation pour nos
concerts C'était toujours de l'improvisation
totale. Mon
meilleur souvenir est le voyage que nous avons
fait en Lettonie. C’était une expérience
extraordinaire. On ne savait pas où on allait. Nous
allions d'un bout à l'autre du pays. On
s’arrêtait le temps d’un concert pour
repartir le lendemain. On
s'est lâché comme jamais ailleurs. En tant que
bordelais, je garde en mémoire une foule d'image
du Pays des Collines. Une fois là-bas, je me sens
reposé, ailleurs..."
|