Alain Torcq
habite Renaix, c’est le flamand du
groupe. Il y mène la danse avec sa
guitare électrique et se dit être le
biotope belge parfait de la Belgique. Et
pour cause ! Il habite surla la
frontière linguistique, parle le
français, le néerlandais, le patois
picard et le patois flamand !. Le
picard fait aussi partie de sa culture et
il se sent bien dans ce contexte.
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A l’époque en 1976, j’écoutais
beaucoup de groupes folks de Flandre. Ces groupes
reprenaient de vieux morceaux. Ca ne m’a pas
changé d’entrer chez les Saquant Beyaus.
Reprendre de vieux textes me convenait
parfaitement. C’est ce que j’écoutais sur le
moment. Jean-Marie Vancoppenolle était un précurseur
en la matière. Aucun autre groupe en Wallonie ne
faisait la même chose que nous. J’étais engagé
politiquement mais pas les autres Beyaus. Mes goûts
musicaux vont de la musique classique au punk.
J’ai joué de tout mais les Saquant Beyaus, c’était à part
:
une expérience humaine que je n’oublierai
jamais. J’ai eu l’occasion de passer à la radio, faire un 33 tours. En quelque sorte, je suis le flamand qui
profite du succès des petits wallons
"...
C’est
un peu grâce à moi que les Beyaus
ont continuer d'exister. A un moment, le groupe
était scindé en deux. Certains voulaient
continuer dans le folklorique alors que les autres
préféraient faire plus dans le sérieux.
Finalement, j’ai su concilier les deux parties
et j’ai rassemblé les vrais Beyaus… La
musique des Beyaus est intemporelle. C'est une
musique qui a un passé, qui n'a pas de futur mais
qui reste dans le présent… Vous me suivez ?
…
"
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