Cécile
Massart
apporte la touche de féminité dans les
Saquant Beyaus depuis le début de la
formation du groupe. Elle pousse la
chansonnette aux côtés de Jean-Pierre
Dusoulier. Elle nous raconte son aventure
avec beaucoup de tonus et d’humour.
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" …
Dans notre région, il y avait
beaucoup d’idées en éveil, on se demandait ce
qu’on pouvait bien y faire. On a eu l’idée de
créer un groupe de chants traditionnels pour
animer les mariages, les fêtes locales… Nous étions
aidés par les gens du village parce qu’on n’avait
pas d’argent, c’était un label local. Il n’était
pas question de gagner un franc, notre but était
de s’amuser avant tout. Mais il a fallu du temps
pour se rendre compte des potentialités du groupe.
Malheureusement, j’ai du arrêter l’aventure
pour des raisons
professionnelles.
Je suis une artiste et à l’époque, il n’y
avait aucun moyen de s’exprimer artistiquement.
Il n’y avait pas de centre d’arts, pas de
professeurs de dessins,… C’était un peu trop
dormant pour moi. Je suis donc partie à Bruxelles
pour pouvoir suivre des cours, exposer mes œuvres,…
mais avec le groupe, on a secoué le cocotier du
Pays des Collines !
..."

"...
Les
répétitions restent les meilleurs moments que
j’ai passé avec mes amis beyaus.
C’était des moments hilarants et inoubliables.
Quand on composait, c’était très bien ou très
mauvais ! Tout le monde y mettait du sien. On
refaisait le monde ! Par
contre, les représentations étaient parfois éprouvantes.
Je me souviens lorsque nous avons joué sous une
pluie battante, en plus du minuscule podium. C’était
une vraie performance mais ça date tellement. Je
trouve extraordinaire de se retrouver tous
ensemble aujourd’hui après vingt ans… et en
plus dans notre fief. Cette région a évolué,
s’est développé et a maintenant un écho dans
le monde. Mais le Pays des collines restera
toujours un pays de cocagne, paisible qui
connaît ses valeurs mais doit les aménager. Les
gens aiment y venir parce qu’il est beau et pour
retrouver l’ambiance du village… » …
"
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