Mais revenons à notre saint ermite à nous et voyons-le préoccupé d’orienter les voyageurs en danger.

" Brouillard du démon né de l’haleine même des être malfaisants ! C’est le trou du diable sur le sommet de la colline qui te répand. Cela sent le souffre. Ce trou est le trou de l’enfer. Il faudrait le fermer par des prières et la construction d’une chapelle. Malheureusement, c’est Satan qui règne là..."




L’étranger s’approche de l’ermite et rabat brusquement son capuchon 

Tu dois être un sage de grand renom. Je te dis ma gratitude pour ton accueil simple et chaleureux.

Tu parles comme un homme de bien, un seigneur...  Mais dis moi, es-tu lépreux que tu caches ainsi ton visage ? Rassure-toi, cela ne changera rien à mon accueil "


B
ruit d’une cavalcade. Un étranger apparaît, visage caché par un capuchon.

"Saint homme, j’ai vu ton feu, j’ai entendu le son du fer. Je te remercie et te donne le salut. Que le dieu de Clovis et de Saint Martin te protège... Je te demande le gîte et le couvert, perdu que je suis dans le maudit brouillard.

Qui que tu sois, tu es le bienvenu. Le repas d’un ermite est maigre ; la paillasse est peu fournie, mais ici tu es en sécurité. Passe la nuit. Demain, je t’orienterai dans la forêt.

 

 

L’étranger et l’ermite tombent dans les bras l’un de l’autre. Ils se tapent dans le dos, se considèrent, se congratulent, s’installent près du feu.

"Liedericq.  Liedericq, mon fils... Toi !  Toi... Je peux maintenant mourir.  Je t’ai revu... 
Grâce au Puissant. Liedericq ; enfin toi..."

 

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