Le roi Dagobert s’avance avec sa soeur et sa cour.  Des saltimbanques en petit nombre l’accompagnent. Il prend place sur la scène pendant que les saltimbanques occupent la placette.




Assez, assez de vacarme et d’ébats ! Je veux réfléchir aux choses de mon royaume dans le calme !


Liedericq s’avance de manière martiale devant la scène et s’incline.

Roi Dagobert, la renommée de ta sagesse est grande. Tu règnes sur le royaume réunifié. Je salue ta puissance et ose te demander justice contre Phinaert, Comte du Bucq, un de tes nobles. Voilà 20 ans que ce seigneur félon a attaqué la caravane de mon père, le prince Salvaert de Dijon et de haute Bourgogne.  Transgressant toutes les lois, il tua tous les gens du convoi, fit grand butin et garda ma mère en otage. Il la retient toujours en son château. Il t’a caché ce méfait comme tous les autres où il met le nord de ton royaume à feu et à sang . Il opprime le pauvre peuple, massacre, viole, incendie. Seule la rapine l’intéresse. Je demande justice.  


 


 

La rumeur m’a informé des nombreux crimes de Phinaert. J’apprends de ta bouche son attaque sur la caravane d’un prince... Un prince ! Mon conseiller Eloi – un saint homme – m’exhorte à intervenir, à faire oeuvre de nettoyage dans le nord, contre Phinaert et ses immondes brigands. C’est pourquoi, par mon autorité, je décrète le duel judiciaire. Qu’on amène Phinaert et toi, jeune Liedericq, va te préparer au combat.  

 

Qu’entre l’accusé, Phinaert, comte du Bucq.
Qu’entre l’accusateur, Liedericq, fils du prince Salvaert de Dijon 
et de la princesse Ermengarde de Roussillon.  

Combat sans merci !  

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