Justice est faite !  

Ton roi est fier de ta force et de ta sagesse.  Il a besoin d’hommes décidés, de chefs courageux pour défendre les frontières du nord contre les invasions des Normands, les Vikings. Liedericq, tu reçois les terres de Phinaert et une charge, Grand Forestier de Flandre. Te voilà, en mon nom et pour moi, à la tête du nord que tu défendras, gouverneras et développeras.  

 



Pour sceller notre accord et preuve de notre fidélité réciproque, 
je te donne ma soeur en mariage.  
Elle n’a d’yeux que pour toi depuis qu’elle t’a vu.  
Assure-toi une nombreuse et puissante descendance.  



Cécile Ameye, dans un livre sur Liedericq, a idéalisé fortement le personnage, car il était un rude et violent Mérovingien :  « La Flandre, au temps de Finart, était une terre mauvaise qui étouffait toute oeuvre bonne.  Les épines étaient ceux qui perpétraient le mal dans la forêt. Mais Liedericq vint : il tua le mauvais Finart, il coupa, trancha, déracina toutes les ronces, toutes les épines qui étaient les bandits du géant ; comme le fait le laboureur avant de travailler son champ. Liederick a été le bon laboureur de la Flandre : il prépara sa terre pour les semeurs.

Et les semeurs vinrent. Pourtant, Liedericq était un pauvre petit garçon qui n’avait plus ni père, ni mère, ni patrimoine  Un tout petit garçon élevé dans la pauvreté par un vieil Ermite. Liedericq était pauvre.  Ayant tout perdu, il n’avait plus rien, rien qu’un coeur d’or, rien qu’une volonté de fer, Mais c’est avec ce coeur d’or, mais c’est avec cette volonté de fer Qu’il devint lui-même Qu’il devint Liedericq, le premier, le puissant  Forestier. Liedericq, l’ancêtre des comtes de Flandres. »  

Place au spectacle de la victoire ! 

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