Jean-Marie
Vancoppenolle joue de la cornemuse et de
l’accordéon mais n’hésite pas à
pousser la chansonnette de temps en temps.
Il est arrivé dans le groupe fin 74. C’est
son amour pour le folk qui l’a poussé
à rentrer dans la bande. |



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« … Les textes provenaient de 2 sources :
les anthologies de textes traditionnels et
populaires et la collecte de textes chez les
anciens du village. Grâce aux gens qui les
chantaient encore, on avait la ligne mélodique à
suivre. C’est une musique qui est fort proche
des gens, c’est ce qui m’a plu chez les
Saquant Beyaus. Au début, on faisait nos répétitions
dans des cafés et des lieux publics. Nous
changions régulièrement de bistrots. C’était
chouette. Mais
ça ne durait jamais très longtemps ! Il y avait
toujours quelqu’un pour nous payer un verre,
voire une tournée ! On jouait de vieilles mélodies
mais entraînantes. Cette musique fait participer
les gens, il y avait des danses conviviales qui
rassemblaient toute la salle.

Je
me rappelle beaucoup des voyages à l’étranger
et des rencontres que l’on a faites. Encore
maintenant, la rencontre de personnes reste très
importante. On aime boire un verre avec les gens
qui nous ont invités et parler avec eux. Chanter
dans la région était plus facile qu’ailleurs,
les gens comprenaient plus facilement. On s'est
aussi ouvert sur l’extérieur. On a parcouru
toute la Wallonie, le nord de la France. Sans le
vouloir, on a fait la promotion du Pays des
Collines. La région a d’ailleurs bien changé.
Il y a moins de café donc moins de lieux de
rencontre. Les gens reste confinés chez eux, il y
a moins de choses qui s’y passe. Il y avait plus
d’animation à l’époque… »
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